domingo, mayo 22, 2005

LAS AUTORIDADES MILITARES FRANCESAS están investigando una violación por parte de sus soldados desplazados en Costa de Marfil:
L'état-major des armées a confirmé, vendredi 20 mai, qu'une double enquête a été ordonnée à la suite d'une plainte pour viol concernant quatre soldats de la force française "Licorne" , stationnée en Côte d'Ivoire. L'affaire se serait déroulée le 6 mai, dans le village de Madinani, situé dans la moitié nord du pays contrôlée par les adversaires du régime du président Laurent Gbagbo.

Une "enquête de commandement" a été ouverte, ainsi qu'une enquête judiciaire menée par la prévôté militaire, et un dossier a été transmis au procureur de Paris. Les faits concerneraient une jeune fille de ce village dont le tuteur a, dans un premier temps, déposé une plainte auprès des soldats de l'Onuci (les Forces de l'ONU en Côte d'Ivoire), 9 jours après le viol présumé. Celui-ci impliquerait quatre soldats âgés de 20 à 25 ans. On précise, de source militaire, que c'est un journal de l'opposition qui, le premier, a révélé cette affaire.
No está mal que se investiguen estas cosas, faltaría más. Pero cínico que es uno, no puedo evitar pensar que es un modo de hacer ver que las autoridades francesas puedan demostrar a sus críticos que "se preocupan" y así evitar investigar qué ocurrió en asuntos infinitamente más graves.

Venga, impermeables, gritad conmigo: "¡Abu Ghraib, Abu Ghraib!"

Por otra parte, no tiene que ver con el tema pero, ya que estamos con Le Monde, os señalo un artículo de ayer sobre los blogs que no dice nada demasiado espectacular pero -algo extraño en un medio participado por ya-sabéis-quién, teniendo en cuenta cómo se las gastan- es bastante equilibrado.